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boitamely

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2 octobre 2009

le droit de la peine de mort en europe: merci Lisbonne

lien vers l'article de Mecanopolis

http://www.mecanopolis.org/?p=9437

la peine de mort pour les insurgés, les évadés multirécidivistes  etc....

le traité de Lisbonne 2007

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16 mai 2008

la Darcos touch

M. Darcos a un problème de pédagogie. Ou tout du moins c'est ce qu'il prétend quand il justifie face à de nombreuses mobilisations lycéennes la suppression des postes d'enseignants par la diminution du volume horaire des cours.
Ainsi tout s'éclaire, ainsi comprenons-nous mieux. Mais ceci expliquera-t-il cela? 
Lorsque des lycéens vous disent qu'ils vont perdre dès l'année prochaine telle et telle option ou qu'ils n'auront plus qu'un prof de philo pour tout le lycée, se trompent-ils sur la réforme ou font-ils encore des erreurs d'arythmétique ?
Une explication de texte svp...

La touche perso du ministre de l'Enseignement persévère alors que le joli mois de mai 2008 s'annonce haut en revendications diverses et déclare que le Service Minimum entre en vigueur le même jour que la grève des enseignants, le 15 mai, contre l'avis des organisations syndicales.

...fin de chapitre
la suite vraissemblablement pour bientôt!

16 mai 2008

l'information sous contrôle renforcé

Les journalistes d'investigation sont essentiellement concernés car la réforme sur la protection des sources part du principe que "le secret ne peut être absolu" (dixit aujourd'hui Rachida Dati)
Il s'agit de la remise en cause d'un principe fondamental qui sécurise l'intervenant.
"Le texte prévoit qu'il puisse être levé dans "certaines conditions très encadrées" (lexpress)   
Celles-ci restent imprécises et à l'appréciation subjective.

explication: le secret "ne peut pas être absolu" (R Dati le 15 mai)
+ un argument massue que je n'ose transposer tant il suinte la malhonnêteté intellectuelle sur le registre du chantage affectif.
Quel journal infâme aurait besoin d'être contraint par la loi pour révéler l'identité de quelqu'un sur le point d'assassiner un enfant?
Rachida Dati prend la presse ouvertement pour des cons..!   
L'alibi est mal choisi et Aurélie Filipetti a une autre idée: ça " fleure sévèrement la raison d'Etat"   
Noël Mamère n'en pense pas moins en le qualifiant d"imposture politique".

Chaude ambiance pour le sort des journalistes et notre droit à l'information!

je cite mes sources...
http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=471422
http://2007.fr.msn.com/ArticleView.aspx?ArticleId=924044df-091c-47d1-abed-8979ef7bca52

30 décembre 2007

repenser l'écologie fâce à la société technologique (transhumanisme et autre)

Les nouvelles technologies sont en train de se développer considérablement, que ce soient les technologies de communication (web, etc...), biotechnologie (technologie du vivant appliquée au végétal, animal, humain...), et voient leurs applications existantes et potentielles bousculer la vision de la société et, avec l'exemple du transhumanisme, de l'homme lui-même, posant de nombreuses questions éthiques.

Le concept d"'homme augmenté" qui est déjà en débat, être humain bénéficiant de facultés supplémentaires par le biais d'ajouts technologiques ou de manipulations, remet en question la vertu et le statut de l'être humain naturel en le déclassant par rapport à un homme qui aurait d'innombrables capacités...

Quelle finalité pour le transhumanisme?
L'homme naturel est-il susceptible de devenir un être inférieur ou un infirme comparé à un être artificialisé hybride? et potentiellement hierarchisable...
Comment, dans cette perspective, l'homme naturel peut être considéré en dépit de ses performances manquantes, de ses "lacunes"? etc ...

Ces questions, pour autant futuristes qu'elles peuvent paraitre, sont d'ores et déjà anticipées et évaluées dans les hauts lieux confidentiels dédiés au transhumanisme, elles sont parmi de nombreuses autres qui occupent déjà l'espace de réflexion de quelques rares scientifiques, ou intellectuels, hélas peu répercutées...
Pourtant "la science fiction est plus proche que ce que nous croyons" comme dit le très sérieux site scientifique automatesintelligents, et ces sujets devraient à mon avis susciter la réflexion dans le domaine de l'écologie, au moins...

en guise d'appel d'offre...! 

un extrait du site automatesintelligents>
"La fin du XXe siècle et le début du XXIe annoncent, pensons-nous, d'immenses changements dans la façon dont l'espèce humaine pourra agir sur le monde, y compris sur elle-même, et consécutivement sur la conscience qu'elle aura, et de ce monde, et d'elle-même. Ces changements, sauf accident, prendront toute leur portée dès les premières décennies du siècle actuel, sans pour autant cesser de se manifester, en accélération constante, dans les décennies suivantes. Ceci veut dire qu'un enfant âgé d'une dizaine d'années, aujourd'hui, pourra à la fin de sa vie jeter sur les conceptions que nous avons encore aujourd'hui de l'univers et des hommes le même regard curieux mais globalement incompréhensif que le regard que nous portons sur le monde féodal ou antique."

lien vers la page> http://www.automatesintelligents.com/edito/2000/oct/edito.html

à suivre...
article à vocation à s'enrichir...

n'hésitez pas à faire part de vos réactions!

18 décembre 2007

après le téléphone portable, les ondes wifi en question

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-991086@51-628865,0.html

N'abusons pas des ondes

         

LE MONDE | 18.12.07                                         

                                      

               
                  

Le comité hygiène et sécurité de la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris a voté, vendredi 30 novembre, le principe d'un moratoire sur le Wi-Fi dans les bibliothèques municipales parisiennes. Des membres du personnel présentaient des troubles (maux de tête, malaises, vertiges, douleurs musculaires). Après la téléphonie mobile, l'Internet sans fil est à son tour sur la sellette. Que sait-on aujourd'hui des risques liés aux technologies utilisant les ondes de radiofréquence ?

 

         
                                 
         

Les ondes de radiofréquence ont une fréquence comprise entre 30 kilohertz et 300 gigahertz (GHz).

Radio FM : de 88 à 108 mégahertz (MHz).

Télévision : 47 à 830 MHz.

Téléphone mobile GSM : 890 à 960 MHz.

Mobiles de 3e génération UMTS : 1 900 à 2 100 MHz.

Wi-Fi : 2 400 MHz.

Radars et télévision par satellite : 3 à 30 GHz.

                   
         

La principale difficulté vient du fait que ces technologies se sont rapidement et massivement répandues et qu'elles évoluent beaucoup plus vite que les recherches sur leur innocuité. "Nous savons peu de chose sur le Wi-Fi, les fréquences actuellement utilisées et celles qui le seront demain. Nous n'avons pas eu le temps de les étudier", concède Paolo Vecchia, du département technologie et santé de l'Institut national de la santé à Rome.

Présidente de l'association Pour une réglementation des implantations d'antennes-relais de téléphonie mobile (Priartém), Janine Le Calvez cite des études in vitro mettant en évidence des "effets génotoxiques" des ondes de radiofréquence. "Le rapport Reflex indique que les radiofréquences de 2 450 MHz, celles utilisées pour le Wi-Fi, ont des effets sur l'ADN, affirme Mme Le Calvez. Ces résultats convergent avec les études épidémiologiques sur la téléphonie mobile montrant une augmentation des risques de tumeurs."

Le docteur Elisabeth Cardis, du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), coordonne l'étude épidémiologique internationale Interphone menée dans treize pays sur les liens éventuels entre téléphonie mobile et tumeurs de la tête. "On ne peut certainement pas dire qu'il n'y a rien chez les gros utilisateurs de la téléphonie mobile", reconnaît-elle. Même si des biais ne seraient pas à exclure, les résultats de l'étude publiés jusqu'ici montrent en effet une augmentation du risque relatif, parfois jusqu'au doublement, de plusieurs tumeurs de la tête (gliomes, méningiomes, neurinomes de l'acoustique et tumeurs de la glande parotide).

Responsable du volet français d'Interphone, Martine Hours (université Claude-Bernard à Lyon) insiste sur l'intérêt de mesures des expositions aux ondes de radiofréquence. Avec Elisabeth Cardis, elle a participé, aux côtés de Jean-François Viel, à des mesures de l'exposition aux radiofréquences dans la population générale auprès de 440 personnes, à Lyon et à Besançon. Présentés à une réunion de la Fondation santé et radiofréquence le 25 octobre, les résultats montrent que "la grande majorité des expositions aux radiofréquences est due à trois facteurs : le téléphone portable, le téléphone sans fil de la maison et le four à micro-ondes. Les antennes relais, TV, FM sont très peu contributives."

Peu de données scientifiques existent sur d'éventuels problèmes sanitaires en lien avec le Wi-Fi. "On peut se demander s'il est possible et réaliste d'entreprendre des études épidémiologiques difficiles, coûteuses et très longues pour chaque technologie ou s'il ne vaut pas mieux extrapoler à partir des résultats obtenus sur la téléphonie mobile", suggère Paolo Vecchia.

Le Wi-Fi pourrait poser moins de problèmes que le téléphone mobile, qui utilise une fréquence plus basse. "L'énergie électromagnétique pénètre moins profondément au fur et à mesure que la fréquence augmente", argumente Paolo Vecchia. "Plus la fréquence est élevée, plus l'absorption des ondes reste localisée aux couches superficielles de l'organisme, indique pour sa part Olivier Merckel, de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset). De plus, contrairement à ce qui se passe avec le téléphone mobile, collé à la tête, les personnes sont toujours à au moins un ou deux mètres des stations de base de Wi-Fi."

Les ministères de la santé et de l'écologie ont récemment demandé à l'Afsset un rapport sur les rayonnements non ionisants, concernant notamment le Wi-Fi et l'utilisation des téléphones portables par les enfants. Il devrait être rendu à la fin de 2008.

En attendant, des précautions simples sont largement recommandées : utiliser un kit mains libres avec son téléphone mobile et ne pas placer son ordinateur portable contre soi mais plutôt sur une table. Enfin, un consensus existe pour inciter à ne pas laisser les enfants utiliser les téléphones mobiles.

Paul Benkimoun

Article paru dans l'édition du 19.12.07.

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18 décembre 2007

Microsoft et l'université

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-991086@51-628865,0.html

1 445 : nombre d'étudiants dans le monde rémunérés par Microsoft pour propager la bonne parole dans leurs universités

         

LE MONDE | 18.12.07

         

                                         

                                      

               
                  

Comment Microsoft a infiltré les universités suisses", titrait lundi Le Temps. Le quotidien genevois pointait ces étudiants chargés de "tisser des liens avec leurs pairs et les professeurs" pour améliorer l'image de la firme de Bill Gates dans les universités. Le programme "Microsoft Student Partners" (MSP) n'a rien de clandestin, il dispose d'un site officiel (http://student-partners.com). Rien de local non plus : les 1 445 étudiants au service de Microsoft sont actifs dans 102 pays. En France, plus de 100 étudiants portent le titre de MSP et sont en relation avec les équipes de Microsoft tout au long de leur scolarité. Ces étudiants français ont activement participé au lancement du système d'exploitation Vista, organisant 87 conférences et stands, animant 17 formations et modérant 42 blogs.

 

Article paru dans l'édition du 19.12.07.

30 novembre 2007

Nanotechnologie : inquiétude des chercheurs/SONDAGE

L’impact des nanotechnologies sur la santé est encore peu connu 
étude publiée dans le journal Nature and Nanotechnology qui contraste avec les réactions suscitées jusqu’alors à prpos des nanotechnologies


Paris, 26/11/07, LJS.com  (Le Journal de la Santé)

Que sait-on des nanotechnologies ? D’après une nouvelle étude américaine, les scientifiques semblent davantage inquiets de leur impact possible sur la santé humaine que le grand public, alors que leurs effets néfastes ne sont pas encore connus.

La nanotechnologie repose sur de nouvelles sciences qui permettent de manipuler la matière à très petite échelle, de l’ordre de la molécule et de l’atome. Les applications sont nombreuses et peuvent aller de l’amélioration de la puissance des l’ordinateurs à la manipulation de cellules humaines en passant par l’invention de nouveau matériaux antimicrobiens.

L’enquête a été réalisée à partir d’un sondage téléphonique mené auprès des ménages américains et de 370 chercheurs. Les volontaires ont été interrogés sur leur degré de connaissance en nanotechnologie.

Les résultats montrent que 20% des chercheurs craignent l’apparition de nouvelles formes de pollution alors que la majorité du public ne semble pas s’en soucier.
De plus, 30% des scientifiques s’inquiètent des effets néfastes possibles des nanomatériaux sur la santé humaine alors que seulement 20% du public s’en préoccupent.   

         

       

L’impact des nanotechnologies sur la santé est encore peu connu
       
Les résultats de cette étude publiée dans le journal Nature and Nanotechnology contrastent avec les réactions suscitées jusqu’alors. Par le passé, l’évolution des nouvelles technologies a davantage enthousiasmé les chercheurs, le grand public restant beaucoup plus sceptique.

« Les scientifiques ne sont pas en train de dire qu’il y a des problèmes sur les effets des nanotechnologies. Ils précisent juste que l’on ne sait pas » explique Dietram Scheufele, l’auteur principal du rapport, professeur de Sciences de la vie, de communication et de journalisme à l’Université de Madison dans le Wisconsin.
Concernant la réaction du public, il estime « que le public veut en savoir plus. Les applications des nanotechnologies les concernent directement ».

Céline Soleille  

article source>
http://sante.nouvelobs.com/Site/actu.asp?ID=4772&Rub=Forme+-+Vitalit%E9

26 novembre 2007

casseurs anti-grève dans des facs (tolbiac, clignancourt)

Vu sur INDYMEDIA
Urgent : des blessés à Tolbiac, besoin d'aide ! ! ! ! !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE SUD ETUDIANT PARIS 1 LUNDI 26 NOVEMBRE, 09h44.

Ce matin, au centre Tolbiac, la présidence de Paris 1, en accord avec les étudiants de droite opposés au mouvement (par le biais des boîtes mail), ont procédé à un coup de force dans le but de casser les piquets de grève et de mettre fin au mouvement. Par conséquent, les grilles de la faculté n'ont été ouverte qu'à 8h30, le temps de "faire monter la mayonnaise". Ainsi, usant d'une vilence exceptionnelle, les étudiants opposés au mouvement ont chargé à de multiples reprises, faisant jusqu'ici une dizaine de blessés, dont un militant SUD Étudiant.

SUD Étudiant s'étonne de la non vérification des cartes d'étudiants contrairement à l'habitude, permettant à des groupes d'extrême droite de pouvoir participer à la manoeuvre. Ainsi, des slogans fascistes ont-ils été entendu lors des charges. SUD est scandalisé par ailleurs de l'irresponsabilité de la présidence : nous avons spécialement été choqué des applaudissement de la part de personnes du cabinet de Mr Hénin lors des charges.

Enfin, SUD en appelle à la solidarité des étudiants qui se sont indignés du déroulement de la matinée, et qui ont constaté que ce ne sont pas les grévistes qui portent les coups. Pour autant, nous nous attendons d'ici peu à une intervention CRS, motivée par une "tension extraordinaire" - pour reprendre les mots du président de Nanterre -, illustrant encore une fois une hypocrisie incroyable de la part des présidents d'universités et de la ministre.

24 novembre 2007

la mise en garde aux citoyens américains par le président Eisenhower en 1961 sur l'avenir

17 janvier 1961
Discours de fin de mandat du président des Etats Unis Eisenhower

Dans son célèbre discours de fin de mandat, le président Eisenhower avertit les citoyens américains des dangers du «complexe militaro-industriel»; des hautes technologies militaires éprouvées à l'occasion des grands conflits mondiaux (notamment la deuxième guerre mondiale) en passe d'être transposées à l'usage civil via l'industrie privée. Eisenhower explique que ce développement constitue une menace pour notre "liberté" et "nos méthodes démocratiques" (sic)

Un document à prendre en considération au moment où notre société annonce bientôt une révolution technologique, où Paris devient le premier lieu où se tient une expo sur les RFID, où un Institut Européen d'Innovation Technologique (à Bruxelles) se met en place en étant annoncé comme leader en la matière avant d'avoir fait preuve de ses compétences, etc... etc...
il nous appartient d'être vigilants, de faire en sorte que la prise de parole d'Eisenhower ne soit pas visionnaire.

Aussi, il n'est pas infondé de penser que nous assistons actuellement dans ce domaine à une transition, même une transition historique.

VOIR LA VIDEO CLIQUER CI-DESSOUS>
http://www.dailymotion.com/video/x1ffie_eisenhower-avertit-la-planete_events 

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Eisenhower avertit la planète!
envoyé par LesInsoumis</div>


TRADUCTION FIDELE D'UN EXTRAIT:

« Cette conjonction entre un immense establishment militaire et une importante industrie privée de l'armement est une nouveauté dans l'histoire américaine. (...) Nous ne pouvons ni ignorer, ni omettre de comprendre la gravité des conséquences d'un tel développement. (...) nous devons nous prémunir contre l'influence illégitime que le complexe militaro-industriel tente d'acquérir, ouvertement ou de manière cachée. La possibilité existe, et elle persistera, que cette influence connaisse un accroissement injustifié, dans des proportions désastreuses et échappant au contrôle des citoyens. Nous ne devons jamais permettre au poids de cette conjonction d'intérêts de mettre en danger nos libertés ou nos méthodes démocratiques. Rien, en vérité, n'est définitivement garanti. Seuls des citoyens alertes et informés peuvent prendre conscience de la toile d'influence tissée par la gigantesque machinerie militaro-industrielle et la confronter avec nos méthodes et objectifs démocratiques et pacifiques, afin que la sécurité et les libertés puissent fleurir côte à côte. »

VIDEO CI-DESSOUS>
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VIDEO CI-DESSOUS>
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quelques assos françaises sur le sujet des nouvelles technologies:

vivagora (par des scientifiques)
sciences citoyennes (par des scientifiques)
pièces et main d'oeuvre (par un collectif de citoyens situé près d'un complexe d'industries et de recherche)

24 novembre 2007

Taser X26: le verdict de l'ONU du 23 novembre

Le Comité de l'ONU contre la torture, un organisme chargé de surveiller l'application de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, est arrivé à la conclusion, vendredi 23 novembre, que l'utilisation du pistolet à impulsion électrique Taser constitue "une forme de torture" et "peut même provoquer la mort".


"L'usage de ces armes provoque une douleur aiguë", pouvant aller jusqu'à "causer la mort, ainsi que l'ont révélé des études fiables et des faits récents survenus dans la pratique", ont déclaré les dix membres du Comité, dans une recommandation délivrée au Portugal, pays qui a acheté pour sa police des pistolets de type Taser X-26. "Les conséquences sur l'état physique et mental des personnes ciblées serait de nature à violer" les dispositions de la Convention anti-torture de l'ONU, notent également les experts, qui ont demandé à Lisbonne d'"envisager de renoncer à l'usage des armes électriques".

suite de l'article>
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-982042,0.html

24 novembre 2007

quand le sabotage profite aux saboteurs: l'opération Northwoods, un exemple américain

Quand l'état-major américain planifiait des attentats terroristes contre sa population: un exemple de complot au sein de l'administration américaine déjoué par le président Kennedy, l'Opération Northwoods en 1962; ça consistait à simuler des attaques des communistes cubains sur des civils et militaires américains, en fait organisé et piloté par une petite partie de l'administration américaine.
Un exemple de complot et de "false flag"... 


wikipédia:
"L'Opération Northwoods consistait, en 1962, dans le contexte de la guerre froide, en l'organisation d'une série d'attentats contre les États-Unis par l'état-major interarmes américain lui-même, de manière à en imputer la responsabilité au régime cubain (agression dite "false flag"). Le but était de justifier aux yeux de l'opinion américaine une intervention des forces armées américaines contre Cuba et d'obtenir l'appui diplomatique, voire militaire, des nations occidentales, la Grande-Bretagne en particulier[1]. Le président J.F. Kennedy s'est opposé au projet.

Certains des conjurés ont exercé par la suite de hautes responsabilités dans l'administration ou l'armée américaine sous les présidences Ford et Bush. etc... etc..."


"Le plan conçu par Craig consistait à faire subir des dommages aux biens et personnels américains suffisamment importants pour susciter une forte indignation dirigée contre le maître de l'île voisine. Ainsi, il était prévu :

    * l'attaque de la base de Guantanamo par des mercenaires cubains sous uniforme castriste.
* de faire sauter un navire de guerre américain dans les eaux territoriales cubaines avec la présence proche de navires ou avions cubains aux fins d'imputation, attaque voulant rappeler la destruction de l'USS Maine à La Havane en 1898 (qui fit 266 morts, victimes, en réalité, d'un accident), utilisée pour justifier l'intervention militaire menée alors pour déposséder l'Espagne de sa colonie. Le navire aurait pu être téléguidé et les fausses victimes auraient bénéficié de funérailles simulées.
* de terroriser les exilés cubains de Floride en organisant des attentats contre eux, y compris de couler, réellement ou en simulation, des embarcations chargées de ces réfugiés fuyant le régime castriste. De faux agents cubains auraient été arrètés et contraints aux aveux afin d'exhiber des preuves. La presse aurait été alimentée de faux documents compromettants pré-établis.
    * le bombardement nocturne d'états voisins par de faux avions cubains.
* la destruction d'un avion charter, opéré par une compagnie aérienne détenue en sous-main par la CIA, dont les passagers, des étudiants en vacances, auraient été transférés sur un avion similaire, et dont les messages radio auraient dénoncé une attaque par un chasseur cubain.

En plus de ces projets, le ministère de la défense avança plusieurs idées d'opérations, telle l'opération 'Coup vicieux', partie d'un ensemble de projets baptisé « Opération Mongoose »[11], qui envisageait un possible accident du vol Mercury devant envoyer dans l'espace John Glenn et prévoyait d'en rendre les Cubains responsables à l'aide de preuves préfabriquées établissant des interférences électroniques.

Conscient de la difficulté dans un état démocratique comme les États-Unis de maintenir le secret de telles opérations, l'état major interarmes insistait sur la nécessité de limiter la participation aux personnes de totale confiance.

Épilogue
Le président Kennedy ne cède pas face à ce groupe de pression. etc..."

suite de l'article>
http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Northwoods

9 novembre 2007

vers la privatisation des universités

pour preuve ce courrier de Sciences Po

Voici à titre d'exemple un extrait du courrier qu'adresse le directeur de Sciences-Po Paris aux anciens élèves:

"Révolution dans le monde de l'Université et des Grandes Ecoles : le Parlement a décidé cet été que c'est de plus en plus par des crédits d'impôts au bénéfice des particuliers et des entreprises que seront financés les établissements d'enseignement supérieur et de recherche.

Ainsi, 66 % des dons que vous accepteriez de faire à Sciences Po en 2007 seront déductibles du montant de l'impôt sur le revenu que vous paierez en 2008 (dans la limite de 20 % de votre imposition).

Et si vous êtes redevable de l'ISF, vous pourrez verser à Sciences Po jusqu'à 50.000 € au titre de cette imposition.

En somme, vous avez désormais le choix entre verser vos impôts à l'Etat ou bien vous en acquitter, à hauteur des 2/3, par une affectation dont vous décidez vous-même.

Cette révolution financière est aussi une révolution culturelle. Elle me conduit à vous demander de soutenir Sciences Po, à titre personnel, ce que, contrairement aux universités anglaises ou américaines, on n'a pas l'habitude de faire en France.

Soutenir financièrement Sciences Po aujourd'hui c'est nous permettre d'être un champion universitaire français dans la compétition internationale".

20 juillet 2007

bibliographie

pêle-mêle...   et en guise d'initiation...

Histoire de la pudeur

Censure-moi de Christophe Bier

censure_moi


+suppléments de la revue Couples sur l'histoire du cinéma porno 2006

Ruwen Ogien

Scum Manifesto de Solanas

Marcela Iacub


etc...  etc... 

17 juillet 2007

31 juillet 2007: jour de grève pour la France

                                        nouvelles de France;
le 31 juillet à priori il y aura des manifs à l'appel de la CGT par rapport à la loi sur le service minimum. Il va y avoir des manifs dans les campings...!

Notamment deux points que déplorent les syndicats: préavis de grève 48h à l'avance + vote anonyme pour grève supérieure à 8 jours

Si vous êtes salariés, adhérez à un syndicat (quel qu'il soit, je ne fais pas de prosélytisme!) afin de faire valoir leurs (et vos) revendications car le taux d'adhésion aux syndicats étant très faible (je crois 5 ou 10%) "on" aurait tendance à mettre en cause le fait que les syndicats expriment la voix des salariés... et donc de les (vous) entendre

Pour vous défendre: SOUTENEZ CEUX QUI VOUS SOUTIENNENT ! ADHEREZ, avant qu'il soit trop tard, le retour sur des acquis est en marche...

et la volonté de maitrise du droit de grève ne fait qu'annoncer des réformes sujettes à de grandes mobilisations (rappelons nous, la réforme de raffarin sur la retraite)

la "méthode thatcher"=  empêcher de protester, pour mieux "réformer"

12 juillet 2007

"La majorité des Français n'ont pas conscience qu'aujourd'hui leur sphère de vie privée est en cause"


tiré du journal Le Monde: début juillet 2007
http://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3224,55-934028@51-933119,0.html


LIEN vers "anti-minatec" cité dans l'article
opposition grenobloise aux nécrotechnologies/OGN

+lien vers collectif d'opposition
pièces et mains d'oeuvre/PMO.erreur404


LE CHAT AVEC ALEX TURC.début juillet 2007

Dans un chat au Monde.fr, mercredi, le président de la CNIL revient sur la publication du rapport "Alerte la société de surveillance" qui met en garde sur l'utilisation des nouvelles technologies.

Qu'est-ce que vous entendez par "société de surveillance" ? N'est-ce pas un peu exagéré ? 

Alex Türk  :   Le mot vient des Anglais, lors de la conférence de Londres. Moi, je ne l'utilise pas de manière courante. J'ai plutôt tendance à dire qu'il y a une forme d'endormissement. La majorité des Français n'ont pas conscience qu'aujourd'hui, leur sphère de vie privée est en cause. Est-ce exagéré ? Plus ou moins. Quand on fait de la communication, on utilise des images pour se faire comprendre. D'autant que si l'on met la CNIL face à l'ensemble des promoteurs de technologies de l'informatique, il est assez normal qu'on utilise des images frappantes, car nous n'avons pas le même poids.

Quelle est la plus grande menace pour les libertés, à vos yeux ? La vidéosurveillance, la biométrie...?

Alex Türk  :   Pour moi, la grande menace c'est qu'à échéance, il y ait une conjugaison de l'ensemble de ces dispositifs. C'est pour cela que je crains l'endormissement : les gens ne se rendent pas compte qu'il y a mise en place autour d'eux d'un certain nombre de technologies, qui peuvent être invasives, d'un certain nombre de textes législatifs et réglementaires, qui, s'ils sont pris isolément, peuvent ne pas inquiéter, mais qui peuvent de manière non visible s'interconnecter et au fond augmenter leur puissance commune. Et cela ne se voit pas.

C'est peut-être dans dix ou quinze ans qu'on pourra dire : finalement, tout a changé, notre sphère de liberté s'est réduite, mais on n'en était pas vraiment conscient. C'est un peu comme quand on est au bord d'un lac en train de s'assécher. Au début, vous ne vous en rendez pas compte, et un jour le lac est presque sec. C'est un phénomène qui peut être lent, progressif, pas forcément visible, mais incontestable. C'est pourquoi je faisais une analogie avec le réchauffement de la planète.

Aujourd'hui, je dis qu'au fond les deux nouveaux droits fondamentaux, à savoir le droit à la protection des données et le droit à la protection de l'environnement, ne sont que deux facettes d'un même droit. Un homme ou une femme a droit au respect de son environnement intime, si l'on peut dire, et à l'environnement dans lequel il vit.

La CNIL reconnaît-elle des vertus à la société de surveillance ? N'y a-t-il pas là une fonction utile (nécessaire ?) de dissuasion ?

Alex Türk  :   Bien sûr. C'est pour cela que j'ai dit hier que la CNIL n'avait pas de jugement a priori sur la vidéosurveillance.

A Londres, justement, le système de surveillance par caméras a montré son efficacité dans les progrès de l'enquête sur les auteurs des attentats manqués. N'est-ce pas la preuve de son utilité ?

Alex Türk  :   Absolument. Il n'y a aucun doute sur le fait que la vidéosurveillance peut rendre des services en matière de sécurité collective. C'est pourquoi la vraie question est : quels moyens donne-t-on à l'autorité de contrôle indépendante pour qu'elle puisse, elle, garantir les droits des personnes ? Il ne s'agit pas de dire oui ou non à la vidéo, mais de dire oui, ça peut rendre des services, il faut donc en faire un usage proportionné et encadré, pour assurer le respect des droits.

Les caméras de surveillance sont-elles vraiment utiles ? Un chercheur expliquait que ça ne marche que pour les atteintes aux biens...

Alex Türk  :   L'article dit plutôt que ça ne sert pas pour prévenir les attentats. C'est probablement en partie vrai. A Londres, cela a permis de voir qui avait commis les attentats. Donc, éventuellement, trouver ceux qui l'ont commis, et empêcher qu'ils recommencent.

Et qu'est-ce qui fait qu'en France les gens acceptent plus facilement la vidéosurveillance, alors qu'au Canada, cette propositon est bannie ?

Alex Türk  :   Peut-être que le climat de sécurité n'est pas le même. Les Français ont connu des vagues d'attentats lors des quinze dernières années.

Le Canard enchaîné révélait en pleine campagne électorale que les fiches (noms, adresses, téléphones, montant des dons et cotisations, etc.) de quelque 125 000 adhérents de l'UMP et 70 000 adhérents du PS étaient en libre accès sur Internet. Quelles ont été les démarches engagées par la CNIL sur ce sujet ?

Alex Türk  :   Cela ne nous dit rien. Nous n'avons pas connaissance de cela à la CNIL. Nous avons suivi cela de très près pendant la campagne, et n'avons eu aucune plainte, aucune information à ce sujet. Si vous avez des éléments, communiquez-les nous.

A. Champagne : Pourtant, le responsable juridique de la CNIL, qui a mis vingt-deux jours à me répondre, a donné une position officielle de la CNIL sur cette affaire : on va écrire aux partis politiques en question.

Alex Türk  :   Je suis dans mon bureau actuellement, avec les directeurs de la CNIL, qui se regardent avec un gros point d'interrogation au-dessus de leur chevelure... On va le vérifier à l'instant même. J'espère que vous avez compris que quand je dis qu'on ignorait, ce n'était pas une injure.

En l'occurrence, j'ai écrit le 15 février 2007, suite à cet article, au responsable de l'UMP, parce que nous avions également, de notre côté, fait un audit pour élaborer une recommandation afin d'attirer leur attention sur la nécessité de faire très attention aux mesures de sécurité. Dans la lettre, il était dit que les services de la CNIL ont constaté que l'intrusion dont il était fait mention dans l'article du "Canard" n'était, selon nos experts, plus possible à ce jour.

Ensuite, nous avons demandé effectivement à l'UMP s'il avait des observations sur ce point, et il ne nous a pas présenté d'observations. Par ailleurs, cette question est évoquée en toutes lettres à la page 25 du rapport annuel que nous avons présenté hier et qui est disponible sur le site.   

Avez-vous un pouvoir contre les initiatives privées restreignant les libertés, ou êtes-vous chargés seulement de contrôler l'administration ?

Alex Türk  :   Il n'y a plus aucune distinction, c'est un des grands apports de la loi de 2004. Nous nous préoccupons de toutes les atteintes possibles.

La CNIL est-elle un organisme réellement indépendant ? Dans quelle mesure est-elle sous le contrôle de l'Etat ?

Alex Türk  :   1) La CNIL est l'organisme de contrôle le plus indépendant au monde. Pourquoi ? C'est le seul qui soit aussi collégial (17 membres). D'autre part, l'origine des membres est très diversifiée. Le président est élu par les membres et non pas désigné par quelqu'un de l'extérieur.

Reste un problème : l'indépendance n'est jamais totale à partir du moment où le budget est forcément voté par le Parlement. De ce point de vue, toutes les CNIL sont dans la même situation. Là, il y a un véritable problème qui nécessite une réponse que nous appelons la "sanctuarisation". C'est-à-dire la garantie donnée à la CNIL qu'on lui allouera le budget de fonctionnement suffisant et qu'il ne peut pas être remis en cause en cours d'exercice.

J'ajoute qu'il y a une solution à l'indépendance financière, qui est la solution britannique, qui consiste à faire payer une somme modique (environ 40 euros par an) pour chaque traitement de données. C'est ainsi que la CNIL anglaise ne coûte rien au budget de l'Etat, mais est trois à quatre fois plus riche que nous. J'ai à l'époque demandé au ministère, en 2004, pourquoi on ne recourait pas à ce système. Il m'a été répondu que ce n'était pas la tradition française. Mais les traditions sont faites pour être changées.

Quel est votre pouvoir sur des décisions gouvernementales ?

Alex Türk  :   Notre pouvoir est variable. Dans certains cas, nous sommes saisis pour donner un avis, qui n'est pas vraiment contraignant pour le gouvernement, mais que nous rendons public. Et dans la société où nous vivons, la vraie contrainte, c'est celle de l'opinion publique. Par ailleurs, nous avons un pouvoir de contrôle, qui nous permet d'accéder aux fichiers dépendant de l'Etat pour vérifier que la garantie des droits des usagers est réellement assurée.

Quelle est votre stratégie pour mieux défendre les intérêts des citoyens? Un choc frontal avec les autorités ? Prendre à témoin l'opinion ?

Alex Türk  :   Les deux et d'autres. Cela dépend des cas. Il y a des hypothèses où c'est bien de prendre de front les pouvoirs publics ; d'autres où il faut négocier. Prenons l'exemple de la vidéosurveillance : dire une fois pour toutes "nous sommes contre, point", ça ne mène à rien. Car si l'Etat le fait quand même, ce sera un coup d'épée dans l'eau.

Je crois qu'il est plus intelligent de dire : "Vous souhaitez développer une grande politique de vidéosurveillance, soit, mais qu'est-ce que vous faites pour assurer en même temps la garantie des droits des citoyens et le contrôle par la CNIL ?"

Comment faire pour que l'opinion française se saisisse de ce combat libertaire ?

Alex Türk  :   Ce que nous sommes en train de faire à l'instant : communiquer, faire de la pédagogie, faire prendre conscience aux Français de ces enjeux de liberté, leur apprendre, pour deux tiers d'entre eux qui ne le savent pas aujourd'hui, qu'ils sont détenteurs d'un droit à la protection des données, et qu'il y a des moyens de le faire respecter. C'est pourquoi je consacre plus de la moitié de mon temps à communiquer.

Je fais partie de ces citoyens "ignorants". Que puis-je faire concrètement ?

Alex Türk  :   C'est simple : si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez aller sur le site de la CNIL et vous disposerez de tous les moyens vous permettant d'exercer vos droits d'opposition, de rectification, d'accès aux fichiers publics et privés. Mais je voudrais insister sur un point : cette ignorance vient du caractère récent de l'avènement de ce droit. En effet, il n'y a que trois ou quatre années qu'on le trouve dans le droit applicable.

C'est comme si nous étions au début du XXe siècle, lors de la naissance des libertés fondamentales, du culte, d'association, de réunion, de la presse. Nous avons donc à faire un apprentissage tous ensemble en la matière.

M. Türk, quelle est votre position vis-à-vis du Fichier national des empreintes génétiques, en particulier et – vu l'inflation quasi cosmologique qu'a subie ledit fichier en quelques années à peine – quel rôle la CNIL a-t-elle à jouer en tant que régulateur ? Merci.

Alex Türk  :   C'est une remarque qu'on peut faire sur plusieurs fichiers de ce type. Je pense au Fijais (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles). On crée des fichiers pour une certaine finalité, puis le gouvernement suivant ajoute une autre finalité, et ainsi de suite. La CNIL est saisie chaque fois, et elle va donner par exemple une opinion sur le premier cas, puis le deuxième. Et au troisième, elle va dire au gouvernement : oui, mais maintenant, ça va trop loin. Et le gouvernement répond : mais vous l'aviez déjà accepté auparavant. Et c'est le piège.

S'agissant du fichier génétique, effectivement, c'est un fichier qui est en développement actuellement, qui est encore beaucoup plus faible que le fichier anglais, qui est contrôlé par nous ; mais j'imagine que ce qui vous choque, c'est la quantité de personnes qui s'y trouvent parfois pour des raisons qui paraissent faibles. Probablement y a-t-il à se préoccuper de cette question.

Et qu'en est-il de la BDE1 (Base de données des élèves du 1er degré) ? En tant que parent, je m'inquiète des données enregistrées sur mon enfant, sur leur conservation et leur utilisation ultérieure (éducation nationale, mairie ...). Je ne vois aucun moyen de contrôle.

Alex Türk  :   J'ai d'abord envoyé une lettre le 23 mai au ministère, puis une autre le 26 juin dernier, dans laquelle j'énumère une série de questions posées par ce fichier en lui demandant, compte tenu de l'inquiétude des intéressés, de nous apporter des réponses le plus rapidement possible. Et je puis vous indiquer que je vois le ministre compétent, M. Darcos, mardi soir, le 17 juillet.

Que peut-on faire pour lutter contre l'arrivée massive des puces RFID (Radio Frequency Identification) ?

Alex Türk  :   Voilà une bonne question, car c'est ce que je disais tout à l'heure : 1) les puces RFID sont une technologie qui n'est ni bonne ni mauvaise. La question est : quel usage veut-on en faire ?

S'il s'agit de géolocaliser, par exemple, un véhicule pour des raisons transparentes dans le cadre d'une société, ou s'il s'agit de géolocaliser une personne avec son consentement pour des raisons justifiées, spécifiques, la CNIL n'y verrait pas d'objection. S'il s'agit, comme à Madrid par exemple, d'injecter une puce dans le bras d'un garçon ou d'une fille d'une vingtaine d'années pour leur permettre d'entrer et sortir à volonté d'une boîte de nuit, la CNIL y serait probablement opposée.
On voit donc que le cœur du problème, c'est quelle est la finalité, et y a-t-il proportionnalité entre l'objectif poursuivi et les moyens mis en œuvre ? Chacun comprend qu'accepter une atteinte à son intégrité physique, et mentale d'une certaine façon, en subissant une telle injection pour un but qui n'est qu'une commodité d'accès en matière de loisirs n'est pas justifié. Parce que le rapport de proportionnalité est mauvais.

Que pensez-vous du fameux argument souvent avancé par les partisans de la vidéosurveillance : "Si on n'a rien à se reprocher, les caméras ne doivent pas nous déranger" ?

Alex Türk  :   C'est un argument que j'entends souvent, dont je peux comprendre qu'il soit utilisé par des personnes de bonne foi qui n'ont pas une approche spécialisée de ces questions. Mais en réalité, c'est un argument erroné, bien entendu.

La question n'est pas de savoir si l'on a un reproche à se faire, la question est de savoir si une dérive dans l'usage d'une technologie peut aboutir, consciemment ou non, à notre insu ou non, à réduire le champ d'exercice de nos libertés. Et de ce point de vue, la possibilité de tracer les individus par la vidéosurveillance, la biométrie, la géolocalisation, et peut-être un jour les nanotechnologies, crée un véritable risque.

Combien de temps faut-il attendre en moyenne aujourd'hui pour accéder à ses fichiers STIC (système de traitement des infractions constatées) ou RG (des renseignements généraux) ? La loi ne prévoit-elle pas que la CNIL doit répondre dans les quatre mois ?

Alex Türk  :   C'est un très gros problème pour nous. Nous avons actuellement 3 000 dossiers en instance. Ce retard est dû, pour nous, essentiellement au fait que notre équipe pour traiter l'ensemble de ces dossiers se compose d'une personne et demie. Cette personne et demie, si j'ose dire, fait un travail considérable et de qualité, mais qui ne permet pas de faire face.

C'est un phénomène très préjudiciable, car la possibilité du droit d'accès est évidemment inhérente à la garantie des droits. Et actuellement, nous ne sommes plus réellement en mesure de l'assurer. C'est pourquoi j'ai lancé un cri d'alarme hier en demandant au gouvernement de prendre des mesures d'urgence quant aux moyens de notre Commission.

Est-il vrai que l'on est fiché par la police ou les services de renseignement lorsque l'on demande à accéder aux fichiers qu'ils détiennent à notre sujet ?

Alex Türk  : Je ne crois pas. Sincèrement, je n'ai jamais entendu parler de ça. J'en doute. Car l'accès est indirect et il est effectué par les membres de la CNIL, qui ont le statut de magistrats. Ces membres de la CNIL connaissent parfaitement le fonctionnement du fichier.  Et il faut savoir que chaque jour de la semaine, une voiture part de nos locaux pour se rendre dans les locaux où se trouvent ces fichiers.

Ayant une telle habitude de la question, si ce que vous dites était une réalité, je ne vois pas comment cela aurait pu échapper à nos magistrats, qui font ce travail depuis près de trente ans. Actuellement, le bilan est le suivant : 5 200 vérifications ont été effectuées par nos magistrats, répondant aux 1 370 demandes clôturées en 2006, puisqu'il faut comprendre qu'une demande nécessite parfois plusieurs procédures d'accès différentes dans différents fichiers.

Que pensez-vous de Minatec (centre de recherche consacré aux nanotechnologies) et des manifestations anti-Minatec qui ont eu lieu à Grenoble en juin 2006 ? Et craignez-vous des actions violentes de désobéissance civile antisécuritaires comme il y a pu en avoir contre les OGM ou le nucléaire ?

Alex Türk  :   Je suis incapable de vous dire s'il faut craindre ou pas des manifestations violentes. Je peux seulement vous dire ce que nous essayons de faire à la CNIL. L'importance du sujet des nanotechnologies ne nous échappe pas. Nous le traitons d'ailleurs dans notre rapport annuel, page 71. Et je dois faire une intervention à la conférence mondiale de Montréal en septembre prochain sur ce sujet.

Simplement, nous avançons de deux façons : 1) c'est une mission prioritaire de notre service d'expertise que de réfléchir et de procéder à des analyses à propos du recours aux nanotechnologies en matière de systèmes d'information ; 2) nous mettrons en place, probablement dans le courant 2008, un groupe de travail qui procèdera à des auditions sur cette question, de manière à essayer de nous faire une philosophie qui viendra éclairer la réflexion des juristes de la CNIL.

Je précise simplement que lors de mon intervention à Londres en novembre 2006, à la conférence mondiale, j'avais indiqué que ce qui me préoccupait dans ce développement des nanotechnologies, c'était que cela ajoutait un élément de complexité au rapport qui existe entre le droit et la technologie informatique.

Outre les caractéristiques de mondialisation et d'accélération constante de la technologie informatique, qui rendent le travail des juristes d'autant plus difficile que le droit est conditionné par l'exercice sur un territoire et qu'il doit fixer des règles reposant sur la pérennité face à l'irréversibilité des phénomènes, les nanotechnologies lancent un défi supplémentaire : comment élaborer des normes adaptées face à un phénomène dont la première caractéristique est que ses applications ne peuvent pas être observées avec un microscope normal ?

Vivons cachés, vivons heureux... peut-on encore vivre caché aujourd'hui ?

Alex Türk  :   Disons pour quelques années. C'est à nous d'être vigilants tous ensemble.

12 juillet 2007

la cnil /9 juillet 2007

pour la première fois en 2006, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a appliqué des sanctions financières contre des entreprises ou des organismes. Son rapport annuel publié lundi 9 juillet 2007 révèle qu'elle a prononcé sept injonctions de cesser ou modifier un fichier, et onze sanctions financières de 300 à 45 000 euros, totalisant 168 300 euros.

Alors qu'elle a été créée il y a vingt-neuf ans, par la loi informatique et libertés pour veiller à ce que l'informatique respecte les droits de l'homme, la vie privée et les libertés individuelles, la CNIL n'a été investie qu'en 2004 par le législateur d'un pouvoir de sanction financière, précédé d'avertissement et de mise en demeure. Quatre-vingt-quatorze mises en demeure ont ainsi été prononcées : dans 82 % des cas, cela a suffi pour que les organismes se conforment aux demandes de la CNIL, mettant ainsi fin à la procédure de sanction.


NOMBREUSES CONDAMNATIONS POUR "PROSPECTION COMMERCIALE ABUSIVE"

Deux banques ont été sanctionnées pour n'avoir pas respecté les règles d'inscription dans les grands fichiers de la Banque de France : le Crédit agricole centre France (20 000 euros) et le Crédit lyonnais (45 000 euros), cette dernière étant obligée de publier des annonces dans la presse en raison de sa mauvaise foi. Deux enseignes vendant des fenêtres ont payé 60 000 euros en tout pour n'avoir pas respecté le droit des personnes à s'opposer au démarchage par téléphone. La prospection commerciale abusive a aussi coûté 500 euros à un cabinet de conseil, 1 500 euros à un commerce et 1 000 euros à un établissement financier. Un opérateur téléphonique et un parti politique ont également été épinglés, mais la CNIL a choisi de ne pas révéler l'identité des fautifs.

Ces nouveaux pouvoirs de la CNIL témoignent de l'importance accrue de cet organisme dont l'activité a bondi de 570 % de 2003 à 2006, avec plus de 70 000 fichiers informatiques déclarés chaque année. Son président, Alex Türk, invoque régulièrement cette inflation pour demander des moyens supplémentaires afin de continuer à travailler en toute indépendance.

12 juillet 2007

pétition contre le fichage des jeunes enfants/non à la base de données "base élèves"

lien vers pétition du COllectif Rennais de REsistance SOciale 

La mise en garde de l'actuel président de la CNIL est là pour nous rappeller la gravité de la situation actuelle :

« Prenons garde ! A défaut d'initiative de notre part, on pourra, un jour, dire de nous : La civilisation était en train de changer sous leurs yeux et ils n'ont rien vu venir ; un nouveau droit fondamental des hommes et des femmes vivant dans les sociétés modernes était en train d'être reconnu par les textes et ils n'ont rien fait pour le protéger . (...) Le capital de notre identité et de notre vie privée est chaque jour menacé. Il y a urgence à le préserver. Comme le capital environnemental de l'humanité, il risque, lui aussi, d'être si gravement atteint qu'il ne puisse être renouvelé. »



APPEL de CORRESO du 16 juin 2007>
    

SIGNER LA PETITION>  pétition online

APPEL DU CORRESO (COllectif Rennais de REsistance SOciale)     

Sous couvert d'assurer la protection des familles, des enfants, et même des professionnels, la loi « prévention de la délinquance », votée en mars 2007, organise le contrôle social généralisé par le fichage et la délation. Cette loi s'inscrit dans un contexte où l'accompagnement des familles mené dans le cadre du travail social, de l'éducation ou de la santé, est menacé d'être instrumentalisé au service des missions de sécurité publique.

 

Plusieurs dispositions de cette loi modifient le code de l'éducation et interpellent tout particulièrement l'école et ses personnels : l'article 9 précise en effet que les établissements scolaires et universitaires concourent à l'éducation et à la responsabilité civique et « participent à la prévention de la délinquance », mettant ainsi l'école et le repérage des difficultés des élèves au coeur de ce nouveau dispositif sécuritaire. C'est dans ce contexte que l'administration de l'Education Nationale met progressivement en place un système de gestion national et centralisé des élèves, appelé dans le premier degré « BASE ELEVES », et dans le second degré « SCONET ».

 

Au moyen de « Base élèves », ce sont les données personnelles de tous les enfants, (nationalité, suivi scolaire, éducatif...) qui seront à terme centralisées et partagées entre institutions ; un fichage généralisé que rien ne protège d'ailleurs des intrusions privées puisque ces informations, personnelles et confidentielles, transiteront par internet. Souvent, ce fichage se met en place à l'insu des familles, au mépris de l'obligation d'informer les parents et les élèves majeurs. En guise d'information, l'administration se contente dans la plupart des cas, de faire poser un courrier sur un panneau d'affichage. Dans certaines villes, grandes et moyennes, les données dans « Base élèves » sont entrées directement via les mairies sans aucune information aux parents !

 

Depuis plus d'un an, des acteurs des écoles élémentaires (des parents d'élèves, des enseignants, des organisations syndicales enseignantes et des associations de parents d'élèves ) mais aussi des militants de défense des droits démocratiques avec en particulier la « Ligue des Droits de l'Homme », se mobilisent contre cette expérimentation.

 

Nous, signataires de cet appel (parents d'élèves, enseignants, directeurs et directrices d'écoles s'opposant à « Base élèves », citoyens, travailleurs sociaux, formateurs et étudiants de l'Irts de Bretagne, étudiants de l'Afpe, syndicats de l'Union Syndicale « Solidaires 35 », syndicats de l'Union locale Cnt, Fsu 35, Cgt Irts Bretagne, Lcr, les Verts 35, Ldh Rennes, Mrap 35), réunis au sein du COllectif Rennais de REsistance SOciale (CORRESO), dénonçons les menaces qui pèsent sur les libertés individuelles, ainsi que les risques de dérives de « Base élèves » à des fins de contrôle social.

 

Alors que des menaces de sanctions pèsent lourdement sur les directeurs et directrices d'écoles qui refusent de compléter « Base élèves », cet appel, en lien avec les mobilisations en cours (courrier à la CNIL, pétitions de collectifs de parents d'élèves, pétitions FCPE, rassemblements, manifestations, recours auprès de la Commission d'Accès aux Documents Administratifs, etc.) doit contribuer à développer la mobilisation à l'échelle nationale et à construire le rapport de forces nécessaire pour l'arrêt de cette expérimentation.



 

un témoignage!

 

Bonjour,

 

Je travaille pour une collectivité territoriale avec pour mission de renseigner le fichier « Base Elèves » au moment d'inscrire des enfants qui intègre une école de la commune. De part mon statut, je suis tenu par le devoir de réserve.

 

Cependant, je suis Papa avant tout, et à ce titre, m'inquiète sérieusement de l'avenir de mes enfants, en consultant « Base Elèves » et les dérives dangereuses que pourrait avoir cette base de données.

 

L'Inspection Académique de mon département a communiqué à mon service, une adresse Internet sécurisée (https), pour accéder à Base Elèves.

 

Ensuite, un protocole de sécurité permet l'accès au fichier concernant la commune. Ce qui m'a alarmé dans cette découverte, est que le protocole de sécurité ne remplit absolument pas sa fonction.

 

A tel point que je me suis amusé à tester jusqu'à quel point, n'importe quel agent de la fonction publique territoriale, pouvait avoir accès aux données des enfants et de leur famille, de n'importe quel commune. Et ainsi prendre possession de son contenu, puisque Base Elève – bien que nul en sécurité – est excellent en compatibilité. Il permet en effet d'extraire toutes les données souhaitées pour impression, ou de les sauvegarder sur un quelconque tableur.

 

J'ai fait plusieurs essais dans les communes de mon département. J'en ai essayé 22, et seulement 2 étaient correctement sécurisées. Pour les 20 autres, j'avais accès libre aux informations, comme si je travaillais dans chacune d'elles. Je me suis mis à tester quelques départements aux alentours, et heureusement, j'en ai trouvé 3 qui avait eu la conscience de bloquer un accès extérieur.

 

Mais, j'ai aussi trouvé 3 départements sans aucune protection.

 

Et tout ça pour certaines de ces communes, des villes de taille significative : La Rochelle, Toulouse, Rennes, Nantes, …

 

Bon, cela m'a un peu inquiété au départ, et j'ai échangé avec quelques uns de mes collègues à ce sujet. Nous nous sommes rassurés en nous disant qu'après tout, même si le protocole de sécurité était minable, j'avais pu faire mes tests parce qu'on m'avait donné la recette. Sinon, je n'y serais jamais parvenu par mes propres moyens, surtout vu mes piètres compétences en informatique. Mais quand même, une personne plus calée, ne serait-elle pas capable de trouver cette recette en deux ou trois clics ? Heureusement, l'adresse https elle, est assez chiadée, et ne s'invente pas. Donc, ne tombons pas dans la parano.

 

Jusqu'à aujourd'hui, où un de mes collègues m'a appelé pour m'annoncer qu'en moins d'une demi heure, sur un des moteurs de recherche les plus connus (ça commence par goo et ça finit par gle), en trois étapes, il est parvenu à consulter le fichier Base Elèves d'une ville de plus de 200.000 habitants.

 

1 ère étape : un site qui met en ligne une démo PowerPoint pour les professeurs des écoles. On y découvre tous les onglets informatiques de Base Elèves, et le détail des informations renseignées : identité de l'enfant, adresse, date de naissance, de ses parents (mariés ou pas mariés), numéros de téléphone domicile, professionnel, sa classe, le nom de sa maîtresse, le nom de son école, s'il mange à la cantine ou pas, comment il va et vient à l'école (apparemment, par défaut, c'est renseigné « seul » !!!), etc.

 

2 ème étape : un site qui permettrait de pratiquer et de s'exercer au renseignement de Base Elèves. J'ai essayé, je n'aboutis à rien, mais par contre, il est très proche, à quelques caractères près, de l'adresse https, sensée être confidentielle.

 

3 ème étape : là, cela me fait froid dans le dos, parce que c'est en tout point, l'adresse https confidentielle, fournie par l'Inspection Académique dont dépend la commune où je travaille.

 

J'ai trouvé sur Internet plusieurs associations, syndicats et fédérations de parents d'élèves, qui demandent l'arrêt pur et simple de Base Elèves pour les raisons suivantes : stigmatisation des enfants avec un suivi psychiatrique, bénéficiant de dispositifs personnalisés dans leur scolarisation, mis en lien avec la CAF pour la suspension des prestations sociales, repérage des enfants de nationalité autre que française, sans papier et dont les parents sont en situation irrégulière, j'en passe et des pires.

 

Je suis sensible à ces revendications. Mais elles sont assez politisées et porteraient pour certains à polémique. Des bulletins ont été exprimés, il y a trois semaines, la France est classée comme une démocratie, terre d'asile (doucement …), berceau des droits de l'homme (beurk). « Droits de l'homme, du point de vue de l'être humain, mais de l'enfant … ».

 

En revanche, l'aventure que je vous révèle, renvoie à un argument qui mettra les parents de droite et de gauche d'accord. Si une personne mal attentionnée, aux mœurs peu recommandables, voire répréhensibles par la loi, accède aux données de Base Elèves, cela deviendrait dans le pire des cas, le supermarché du pédophile. Il ou elle peut choisir, le sexe, l'âge, même faire une sélection par prénom.

 

Bref, toutes les saloperies dont nos médias font tant de presse, et qui malheureusement ont encore fait les tabloïdes dernièrement, avec cette histoire entre un belge et un français qui préparait le scénario de l'enlèvement et du meurtre d'un enfant sur Internet. Il ne s'agit pas d'entretenir la psychose, mais je vois dans cet argument, la possibilité de convaincre largement la population, au-delà des clivages politiques. Ce même argument serait peut être plus entendu par la CNIL, que ceux ci-dessus, faisant plus référence à une morale qu'à une idéologie.

 

Pour moi, mon enfant est en danger avec Base Elèves, et je compte faire mon possible pour récupérer son dossier de scolarité, pour le remplacer par un nouveau avec le moins d'info possibles, voir volontairement erronées.

 

Désormais mon unique but, est de militer au retrait de Base Elèves. Il y a trois semaines, si les pourcentages s'étaient inversés je suis persuadé que les arguments idéologiques auraient suffis. Mais dans le contexte de la nouvelle présidence de John Fitzgerald Narkosy, je pense que l'agitation du spectre de la pédophilie, fera plus vite bouger les gens.

 

Le fond, je souhaite le partager avec le plus grand nombre. Que la forme soit anonyme, n'enlève rien au sens de cette information.

 

Je n'ai pas pu me renseigner correctement sur les conséquences du présent écrit, et suis bien conscient, pour qui le souhaiterait, que mon adresse IP, permettrait de me retrouver.

 

Bref, c'est ma première démarche formalisée et concrète, peut être ai-je encore des doutes sur sa légitimité ?

 

Je verrai bien fonction des réponses, j'espère quelles seront encourageantes.




Publié par le
 SNUipp le:                          mercredi                          13 juin 2007
Refuser de rentrer dans base élèves.

 

                

 

 

 

Toutes les directeurs des écoles du département viennent de recevoir un message de l'Inspection Académique, via leur IEN, leur demandant des informations sur l'équipement informatique de leur école dans le but de mettre en place la formation des directeurs à base élèves.

 

Nous avions évoqué le dossier base élèves dans les dernières ½ journées d'infos syndicales en pointant les dangers de ce système de gestion.

 

Cette demande de l'administration signe l'entrée des écoles du Morbihan dans base élèves et la généralisation de l'expérimentation.

 

Nous appelons donc les écoles à ne pas répondre au message.

 

Pour que chacun puisse être informé des conséquences de l'utilisation de base élèves en terme d'atteintes aux libertés individuelles, le SNUipp Morbihan organise une conférence-débat en direction des parents et des enseignants avec la participation de Françoise DUMONT secrétaire générale adjointe de la Ligue des Droits de l'Homme :

Le mercredi 27 juin 2007 à 18h00 

Salle Cosmao-Dumanoir

 

Boulevard Cosmao-Dumanoir – LORIENT

 

Le SNUipp invite aussi les maires des communes du Morbihan, les associations de parents d'élèves et les associations des droits de l'Homme et de défense des libertés départementales à participer à cette conférence.

liens>

lien vers parents d'élèves contre base élèves

lien vers syndicat                SNUipp Morbihan

lien vers BASE ELEVES: repérages dès 3 ans des enfants à risque

lien vers Ligue des Droits de l'Homme de toulon

lien vers Base élèves premier degré

à aussi la page lien vers page myspace

lien vers betapolitique-sarkozy et le repérage précoce...

des traits de caractère, tels que la froideur affective, la tendance à la manipulation, le cynisme, l'agressivité... l'indocilité, l'impulsivité, l'indice de moral bas, les "colères et actes de désobéissance", considérés comme "prédictifs" de la délinquance

12 juillet 2007

le premier G8 de n sarkozy, par un journaliste présent

merci à:
LE TEMPS.CH | 13.06.07 |
   lien vers e-journal suisse Le Temps

"Je vous parle en connaissance de cause. J'étais au troisième rang, juste devant la caméra dont les images du président français circulent aujourd'hui abondamment sur l'Internet. Ceux qui avaient pu, comme moi, atteindre le centre de briefing d'Heiligendamm étaient pour la plupart dans la salle. Presque un exploit : les protestataires anti-G8 ayant bloqué le train à vapeur reliant le centre de presse à la salle de briefing, distants d'une dizaine de kilomètres, les rescapés avaient été convoyés dans l'après-midi en bateau.... ou en hélicoptère. Beaucoup de journalistes français, coincés et furieux, durent d'ailleurs se contenter de regarder ce jour-là leur président sur écran.



Résumons : l'intervention de Nicolas Sarkozy était la seule à cette heure. Pas de tension particulière ni d'agitation sécuritaire donc, dans ce centre de briefing monté de toute pièce à l'extérieur du Grand Hôtel Kempinski, pour que les grands de ce monde ne soient pas importunés par les reporters. Le reste s'est passé comme ça : Sarko est arrivé en retard, pressé. Eméché ? Cela ne m'est pas venu à l'esprit. Il ne titubait pas. Il semblait plutôt étonné d'être propulsé là, au milieu des journalistes, tous leur carnet de notes en main. Je l'ai senti plutôt angoissé par un grand vide. Pris de vertige. Un peu comme un trapéziste qui voit soudain le sol défiler sous lui. Il n'était pas serein (mais lui arrive-t-il de l'être?). Plus grave : il ne semblait pas non plus très bien préparé par ses conseillers à son premier punching-ball diplomatico-médiatique.

Le malaise venait du ton. Je l'ai dit dès la fin de la conférence à mon collègue Yves Petignat, aussi sur place pour couvrir le G8. L'hôte de l'Elysée était euphorique. Il planait. Au point de nous prévenir qu'il avait "gardé son calme" devant Poutine. Au point de demander, devant ses conseillers un tantinet éberlués, si " la diplomatie française peut lui accorder un peu de marge de manœuvre "...Ce Nicolas Sarkozy paraissait éberlué, bluffé, étonné lui-même d'être enfin là, dans ce "saint des saints" de la puissance mondiale. "Dans ce G8, on n'a pas une seconde, on court de réunion en réunion", a-t-il poursuivi. Regards déconcertés des confrères. Ce président-là ressemblait à un grand ado un peu perdu, sortant de sa pochette surprise ses propositions pour sauver le monde : moratoire de six mois sur le Kosovo, annonce d'une prochaine visite au Royaume-Uni pour convaincre Gordon Brown de soutenir son "traité simplifié"...

Je l'ai, pour tout dire, vraiment trouvé à côté de la plaque. Pas alcoolisé. Plutôt survitaminé. Comme dopé. Quelque chose sonnait faux dans ses mots. Il n'était pas ce soir là le chef de l'Etat français. Il était "Sarko" : cet énergique politicien qui vous veut du bien, vous sourit mécaniquement, est bourré de tics et ramène tout à lui : la victoire arrachée à Bush sur le climat, l'arrêt des souffrances au Darfour... Je l'ai suivi en campagne électorale, avec le correspondant du Temps à Paris Sylvain Besson. Il est comme ça. Il lui faut du pathos, de l'adhésion, une bonne dose de "Je", de "moi".

Amphétamines, alcool, déprime? Laissons de côté les rumeurs qui vagabondent sur l'Internet. Ce qui m'a sidéré, en cette fin d'après-midi au G8, c'est que Nicolas Sarkozy ne parlait pas de l'état du monde. Il nous parlait de lui, de sa "franchise", de son "agenda", de son "calme". D'abord ivre d'être là. Saoulé par ses propres paroles."

Richard Werly

12 juillet 2007

vers une génétique mère de la Patrie ?

l'Etat envisage-t-il de supplanter les parents vis-à-vis de leurs enfants?

c'est ce qu'on serait tenté de penser si les choses continuent à ce train-là...
L'analyse de l'ADN des enfants mise en place depuis 2002 pour une "prédisposition" à la mucoviscidose ne serait qu'un galop d'essai pour d'autres dépistages à venir...
curieusement et scandaleusement l'interrogation morale du comité d'Ethique (CCNE) porte non pas sur le droit ou non de faire des analyses d'adn systématiques des enfants et des nouveaux-nés, mais sur le droit des parents à connaitre le résultat de ces analyses !
Il a été décidé, tout récemment (nous en avons tous entendu parlé, n'est-ce pas...?) que non, les parents ne doivent pas savoir ce qui concerne leurs enfants, ce à quoi ils auraient des prédispositions, pour leur éviter d'être choqués. propriété de l'état? dans quel but, etc...?
quels seront les futurs dépistages adn des enfants...?   

Restons vigilants, une autre décision doit intervenir à l'automne 2007
gardons à la mémoire les pensées lumineuses de nicolas sarkozy sur la génétique,       et veillons sur les applications possibles qui seraient au service d'un Pouvoir.




article du journal "le monde">

Le Comité d'éthique s'oppose à la surenchère de l'information génétique

"Au nom de l'intérêt des enfants concernés et afin de prévenir la généralisation incontrôlée de futurs tests génétiques de dépistage sans signification médicale, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) s'oppose à une transparence totale et systématique sur les informations génétiques issues du dépistage de la mucoviscidose. Telle est l'une des conclusions d'un avis très attendu du CCNE rendu public jeudi 26 avril. "L'un des avis les plus difficiles parmi ceux que nous ayons eu à rédiger", a souligné, à cette occasion, Didier Sicard, président du CCNE. La question qui avait été soulevée, en janvier 2006, par Jean-Pierre Farriaux (faculté de médecine de Lille) consistait à savoir s'il fallait ou non, dans certains cas, donner aux parents tous les résultats sur les caractéristiques génétiques de leur enfant vis-à-vis de la mucoviscidose.

Cette maladie d'origine génétique, qui touche, entre autres, la fonction pulmonaire, a des conséquences graves qui, en dépit de remarquables progrès médicaux, réduisent notablement l'espérance de vie. Elle survient lorsque deux gènes spécifiques sont anormaux. On parle alors, pour les personnes concernées, d'"homozygotie" vis-à-vis des gènes de la mucoviscidose. Lorsqu'un seul des deux gènes est anormal, l'enfant, "hétérozygote" (ou "porteur sain"), ne développera pas la maladie. Si, adulte, il s'unit avec une personne elle aussi hétérozygote, sa descendance a une chance sur quatre d'être homozygote et de développer la maladie. On estime à deux millions de personnes le nombre de porteurs sains en France.

Notre pays a été un des premiers au monde à mettre en place, en 2002, un dépistage systématique de la mucoviscidose à la naissance. Cette initiative avait pour but, en cas de résultat positif, de prendre en charge l'enfant, au plus tôt et au mieux, dans des centres médicaux spécialisés. Près de 110 nouveau-nés sont ainsi dépistés chaque année comme étant homozygotes. Dans le même temps, on sait que naissent 26 000 "porteurs sains". Mais, pour des raisons statistiques complexes, seuls 400 d'entre eux seront identifiés, via le dépistage systématique.

DIGNITÉ DE LA PERSONNE

Faut-il prévenir les parents de l'existence de ce trait génétique chez leur enfant, avec toutes les incompréhensions et les conséquences stressantes que pourrait déclencher cette information ? Au terme de longues discussions et de tensions assez vives, le CCNE a répondu par la négative. Il recommande ainsi "que la révélation systématique du statut de porteur sain d'un nouveau-né ne soit pas encouragée, compte tenu de l'absence d'intérêt direct pour l'enfant". "Il s'agit de ne pas transformer un être humain en un être enfermé dans son statut génétique, avec le risque de sacralisation du gène que cela comporte", estime le CCNE, qui ne ferme toutefois pas définitivement l'accès, plus tardivement et après réflexion parentale, à la connaissance de cette information.

Cet avis doit être compris comme une des premières étapes avant l'arrivée prochaine de multiples tests génétiques qui imposent, dès maintenant, une réflexion afin de prévenir l'usage aveugle qui pourrait en être fait. Usage qui serait contradictoire avec la dimension éthique de la médecine et la dignité de la personne. Cette prise de position devrait donc être au centre des Etats généraux de la bioéthique qui devraient être organisés, à l'automne, après l'annonce faite sur ce thème, il y a quelques semaines, par Xavier Bertrand, alors ministre de la santé et des solidarités."


Nouvel Observateur
>historique de la loi sur le fichage:
Juin 1998. Loi Guigou. Création du Fnaeg, destiné aux criminels sexuels. Objectif : centraliser les empreintes génétiques des personnes condamnées et les traces prélevées sur les lieux des crimes afin de retrouver les auteurs.
Novembre 2001. Loi Vaillant de sécurité quotidienne. Extension aux crimes terroristes et aux atteintes contre les biens.
Mars 2003. Loi Sarkozy de sécurité intérieure. 137 délits sont introduits. Le prélèvement et la conservation de l'ADN des suspects sont autorisés, malgré un avis défavorable de la Commission nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL)

12 juillet 2007

campagne pour la libre expression sur le net+pétition Amnesty International

CAMPAGNE POUR LA LIBERTE D EXPRESSION SUR LE NET/pétition amnesty international

http://irrepressible.info FRENCH
http://irrepressible.info ENGLISH
amnesty international>


Be irrepressible

Chat rooms monitored. Blogs deleted. Websites blocked. Search engines restricted. People imprisoned for simply posting and sharing information.

The Internet is a new frontier in the struggle for human rights. Governments – with the help of some of the biggest IT companies in the world – are cracking down on freedom of expression …

Agissez contre la répression

   

Des forums de discussion sont surveillés. Des blogs sont supprimés. Des sites Internet sont bloqués. Des moteurs de recherche sont bridés. Des personnes sont emprisonnées uniquement parce qu'elles ont mis en ligne et partagé des informations.

Internet représente un nouveau territoire à défendre dans le combat pour le respect des droits humains. En effet, des gouvernements répriment la liberté d'expression avec l'aide de certaines des plus grandes entreprises mondiales du secteur des technologies de l'information …

la campagne   irreprresssible.info

 

Internet est un outil formidable qui permet de faire partager ses idées et d'exercer sa liberté d'expression. Or, un nombre croissant de mesures sont prises pour restreindre l'utilisation d'Internet. Des cas de répression sur Internet sont signalés dans des pays tels que l'Arabie saoudite, l'Iran, la Chine, la Syrie, la Tunisie et le Viêt-Nam. Des gens sont persécutés ou emprisonnés uniquement parce qu'ils ont critiqué leur gouvernement, appelé à la démocratie ou à une plus grande liberté de la presse ou encore dénoncé des atteintes aux droits humains, sur Internet.

Mais cette répression qui touche Internet n'est pas le seul fait de gouvernements puisque des entreprises du secteur des technologies de l'information ont participé à l'élaboration de systèmes de surveillance et de censure des informations mises en ligne. Ainsi, Yahoo! a transmis aux autorités chinoises des informations personnelles sur des titulaires de comptes de messagerie électronique, ce qui a facilité des emprisonnements injustifiés. D'autre part, Microsoft et Google se sont l'un et l'autre pliés aux exigences des autorités chinoises qui leur ont demandé de censurer activement les utilisateurs chinois de leurs services.

La liberté d'expression fait partie des droits humains fondamentaux. Il s'agit de l'un des droits les plus précieux. Nous devons nous battre pour le protéger.

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